Et c'est parti !!!
Instant figé près de la fontaine
Seul … Elle dort …
Dans une fusion parfaite avec son oreiller,
Voici qu’elle part sous d’autres latitudes.
Prête pour un voyage onirique dont elle a l’habitude,
Qui la conduira vers d’imaginaires contrées.
Alité pour la nuit, sans se douter que je l’observe,
Emplissant mon regard garni de tendresse.
Je n’ose point initier la moindre caresse,
Ayant trop peur de la réveiller et de la sortir de ses rêves.
Je pourrai rester là à la contempler des heures,
A rester silencieux à ses côtés, scrutant le moindre mouvement.
Espérant arrêter le temps pour mieux figer ce moment,
Afin de l’encrer éternellement dans ma mémoire et dans mon cœur.
Je profite comme un égoïste, dans une phase mutique,
Des moindres instants que nous accorde la vie,
Pour me délecter de ces moments privilégiés de vie
Qui font que ces petits riens du quotidien peuvent devenir magiques.
De ces privilèges d’observation, je voudrai lui dire tant de choses,
Lui prendre la main, effleurer son visage,
M’allonger et La serrer contre moi ou bien être moins sage,
Lui caresser le ventre où bien ses seins mais je marque une pause.
Alors, je me fige à ses côtés étendu sans un bruit,
Epiant le moindre de ses charmes en tant que voyeur avantagé,
Qui espère entrevoir aux confins du tissu sa nudité
Au travers du diaphragme rétinien qui s’accommode à la nuit.
C’est alors que bercer par ce sommeil,
Je sens venir le poids de la fatigue, j’ose enfin une caresse,
M’étend près d’-elle posant une main sur ses fesses
Et nos âmes se retrouvent seulement le lendemain lors de l’éveil.